Aux yeux des défenseurs de l’économisme, c’est lèse-majesté que de mettre en cause la vérité du dogme. Leur argument suppose toujours qu’on ignore trop les rouages délicats et fins de l’économie pour pouvoir dire quoi que ce soit de fondé sur le sujet — comme si, pour avoir le droit d’être athée, il fallait d’abord être docteur en théologie…
Michel Onfray